Bien planter, c’est bénéficier des végétaux et préserver l’eau !

 

 

La gestion de l’eau est un sujet primordial, qui nous concerne tous.

Des solutions simples existent pour conserver cette ressource qui vient à manquer d’année en année. Voici quelques astuces fournies par notre interprofession Valhor.

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Bénéfice #1 :Un sol vivant favorise l’infiltration et le stockage naturel de l’eau de pluie ou lors d’arrosages.

Bénéfice #2 : Un sol vivant maintient la disponibilité de l’eau pour les végétaux durant les périodes de sècheresse et diminue les besoins en arrosage.

Comment faire pour bénéficier des atouts du sol ?

Astuce #1 : Améliorer sa teneur en matière organique.

Apporter du compost mature (d’au moins 12 mois) favorise la ré-humectation du sol, ce qui permet à l’eau de mieux s’infiltrer dans le sol. Mettre en place une couverture hivernale naturelle sur un sol nu en le recouvrant de feuilles mortes ou en installant des végétaux permet de maintenir l’humidité et procure une meilleure texture et fertilité au printemps.

Astuce #2 : Biner régulièrement.

Le binage empêche la constitution d’une croûte de battance qui bloque l’infiltration de l’eau et de l’air. Il limite également la forte concurrence entre les plantes souhaitées et celles spontanées.

Astuce #3 : Couvrir avec un paillage sec ou des végétaux fragmentés bien compostés

Un bon paillage dès la plantation (minimum 5 cm d’épaisseur bien réparti entre les plantes) protège les racines, réduit considérablement l’évaporation et favorise la vie des micro-organismes.

 

Bénéfice #1 : Un aménagement bien pensé permet de collecter l’eau dans les sols.

Bénéfice #2 : Un aménagement bien pensé réduit les besoins en eau des végétaux.

Comment favoriser une bonne gestion de l'eau ?

Astuce #1 : Rendre perméable à l’eau toutes les surfaces possibles

Limiter au maximum les parties complètement imperméables dans le jardin garantit un maximum d’infiltration. Dans un jardin, l’eau de ruissellement peut être ralentie et s’infiltrer. Cela participe de manière concrète au rétablissement du cycle de l’eau verte en permettant au sol de stocker l’eau. Sur des espaces végétalisés, les eaux pluviales sont majoritairement infiltrées (50 %) et une grande partie est évapotranspirée par la végétation (40 %). Le restant (10 %) ruisselle et rejoint le réseau hydrographique (fossés, cours d’eau etc.).

Astuce #2 : Limiter l’effet du vent

Si l’on peut choisir l’emplacement de ses espaces végétalisés, ils seront mieux placés dans un lieu ensoleillé et, surtout, à l’abri du vent. Cela limite de fait l’évaporation à la fois au niveau du sol et des feuilles des végétaux, ce qui réduit les besoins en arrosage. Si, en revanche, le jardin est exposé aux vents, planter une haie brise-vent en privilégiant les mélanges d’espèces, préservera les autres végétaux en réduisant les courants d’air sans les bloquer ni créer de tourbillons.

Astuce #3 : Utiliser tous les types de végétaux

Il est important d’utiliser toutes sortes de végétaux et de plusieurs tailles : des plantes basses saisonnières aux vivaces en passant par les arbustes jusqu’aux grands arbres. Les plantes fixent l’humidité de l’air par condensation sur le feuillage et la font ensuite ruisseler de manière invisible jusque dans le sol. Ce phénomène fonctionne d’autant plus et mieux que l’air circule de manière irrégulière à travers les différentes hauteurs de végétation. On peut l’observer plus particulièrement en été lorsqu’il y a de la rosée, même sans pluie.

 

 

Bénéfice #1 : Une bonne période de plantation permet aux végétaux de bien développer leur système racinaire et garantit une bonne reprise.

Bénéfice #2 : Une bonne période de plantation optimise l’arrosage durant le reste de l’année.

Comment choisir la bonne période de plantation ?

Astuce #1 : Privilégier l’automne/hiver pour les vivaces, arbustes et arbres

La période d’automne/hiver, hors période de gel prolongée, est propice au développement des racines. Les apports d’eau naturels et plus fréquents permettent de renforcer les végétaux et de mieux les préparer à affronter les sècheresses de la saison estivale.

Astuce #2 : Profiter du printemps pour certains végétaux

Une plantation juste avant de bonnes pluies peut diviser par 3 ou 4 (voire presque annuler) l’arrosage durant l’été sur certains végétaux tels que les tomates, courges, melons, pommes de terre, carottes, mais aussi les fleurs méditerranéennes...

Astuce #3 : Choisir des végétaux adaptés au climat de sa région

Pour profiter pleinement et durablement de son jardin ou de son balcon, y compris pendant l’été, il faut sélectionner des végétaux qui s’accommodent de l’exposition, de la disposition et du type de sol et de jardinière. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises plantes : la gamme est large, vous avez beaucoup de choix ! Avec quelques bons conseils, vous saurez adapter votre jardinage.

Bénéfice #1 : Réduire son impact sur la ressource en eau.

Bénéfice #2 : S’assurer de la plus grande autonomie possible.

Comment faire pour préserver l'eau ?

Astuce #1 : Installer un récupérateur d’eau de pluie

Faire des réserves lorsque qu’il pleut relève du bon sens et passe par une solution de stockage. De nombreux formats existent. Même une petite citerne d’1 m3 sera très utile. Investir dans ces équipements avant l’hiver permet de réaliser des économies par la suite et peut être facilité grâce à une aide financière dans certaines collectivités. Renseignez-vous localement ou auprès du vendeur de l’équipement sur les options possibles. Enterrer ou protéger la cuve de stockage d’un trop fort ensoleillement la maintient fraîche et évite la prolifération d’algues et de microorganismes. Pour préserver la qualité de l’eau de pluie récupérée, il suffit d’équiper son réservoir d’un filtre à feuilles et de prendre des mesures simples pour éviter la présence de larves de moustiques. Pensez à nettoyer régulièrement vos filtres et chenaux.

Astuce #2 : Apporter la juste dose d’eau

Apporter l’eau au plus près des racines des végétaux et de façon très localisée est impératif pour éviter de gaspiller de l’eau. Pour cela, il faut :

• Arroser tôt le matin ou le soir au coucher du soleil lors des périodes de fortes températures.

• Adapter son arrosage aux différents stades de développement des plantes. Les jeunes plantations sont souvent plus fragiles et plus demandeuses d’eau que les végétaux dont les racines sont bien installées.

• S’équiper de matériels adaptés : des goutteurs tels que des tuyaux microporeux, des oyas ou de simples arrosoirs pour le pied des plantes afin d’arroser sous le feuillage pour ne pas le mouiller.

Les systèmes munis de programmateurs permettent d’arroser le soir ou la nuit, période limitant au maximum les pertes par évaporation. Les dispositifs les plus élaborés peuvent tenir compte de la pluviométrie.